Dans un premier courrier, la mère d’une fillette de 11 ans, met en cause le contenu d’un rapport d’expertise remis par un psychologue au juge des enfants. Elle sollicite l’avis de la CNCDP pour l’étude de ce rapport et pose un certain nombre de questions sur l’attitude de l’expert et la qualité de son rapport :
- L’expert « a-t-il le droit » de faire état de son avis au Juge des Enfants en cours d’expertise ?
- « A-t-il le droit de me contraindre à m’exprimer sur des points que je n’ai pas moi-même évoqués ? »
- « A-t-il le devoir d’interpréter des paroles ? »
- « A-t-il le droit de se servir de nos paroles comme preuves ? »
- « Ne conclut-il pas trop vite sur les capacités intellectuelles, affectives et psychiques de l’enfant » et quel support et quels moyens utilise-t-il pour tirer ses conclusions ?
Dans un second courrier, la demandeuse interroge la CNCDP sur la possibilité de porter en justice cette expertise. Elle remet plus particulièrement en cause l’évocation de son époux actuel comme appartenant à une secte. Elle estime que « ce sont des faits graves et lourds de conséquence », pour elle-même et aussi pour son époux, pour qui « cette fausse allégation peut être préjudiciable » dans son cadre professionnel.
Documents joints
- Copie d’une Ordonnance aux fins d’examen psychologique
- Copie du courrier de l’expert au juge
- Copie du compte rendu d’examen psychologique
- Copie du bulletin scolaire de la fillette
- Copie du certificat médical de la mère justifiant une absence à un rendez-vous
- Avis