Un professeur de droit pose une série de questions à la Commission relativement à la passation de tests – Quelle formation est exigée pour être un professionnel dans les domaines des tests Rorschach, T.A.T., Wais ?
– Quelles conditions doivent être réunies – théoriquement ou idéalement – pour que les résultats de ces tests puissent être considérés comme significatifs ?
– Peut-on, indifféremment, avec le même degré de fiabilité, de validité, faire passer ces tests à une personne quel que soit son âge ?
– Le lieu où les tests sont passés est-il indifférent ?
– Précisément, faire passer ces tests à une personne sur le lieu même où elle a subi une violence a-t-il des conséquences sur les résultats des tests ?
– La « commande » faite au psychologue de façon orientée, dans une formulation exprimant de façon explicite la conviction de celui qui passe la « commande », est-elle de nature à influencer, d’une part le regard porté par le psychologue sur la personne « testée » et, d’autre part, la lecture faite par le psychologue des résultats des tests ?
– Compte tenu des conditions particulières dans lesquelles les tests sont passés – le lieu fortement connoté, l’état de souffrance aiguë du sujet, la question orientée posée au psychologue – que doit faire le psychologue ?
Ces questions peuvent se regrouper selon 3 thèmes – en premier, il s’agit de la formation exigée pour « être un professionnel dans les domaines des tests » ;
– et puis, il est question de la validité, de la fiabilité, de la pertinence des résultats des tests selon certaines conditions : état du sujet, son âge, le traumatisme psychique, le lieu ;
– enfin il est fait référence à l’opposition entre « commande faite de façon orientée au psychologue » et l’indépendance, l’autonomie du psychologue dans ses évaluations.