La Commission est interrogée par un Syndicat à propos d’un courrier adressé par sa hiérarchie à un psychologue à la suite d’une affaire disciplinaire qui a été réglée.
Le syndicat demande à la CNCDP une analyse en termes déontologiques de ce courrier, afin de pouvoir mieux apprécier les limites de la profession 1/ Il invite le psychologue à respecter différentes consignes – respecter les horaires de service ;
– répondre rapidement aux sollicitations des écoles signalant des enfants en difficulté ;
– effectuer un travail approfondi d’examen psychologique (tests scolaires) et de suivi en prenant le temps d’apporter des réponses aux maîtres et aux parents ;
– adresser à son supérieur hiérarchique chaque semaine un rapport précis et complet de ses interventions hebdomadaires ;
– observer une régularité dans la présence dans les plus grandes écoles ;
– réduire la permanence téléphonique à deux heures hebdomadaires maximum ;
– détailler chaque intervention : heures de début et de fin, nom des classes observées, des élèves listés et suivis, des parents reçus, des enseignants et intervenants avec lesquels le psychologue a travaillé (l’auteur de la lettre précise qu’il est lui-même soumis au devoir de réserve).
2/ Il se poursuit par une série de reproches, notamment celui fait au psychologue d’attribuer les difficultés scolaires « à la fatalité (date de naissance, gaucherie) », de contester « le bien-fondé de signalements, niant par là l’utilité de [la] fonction de psychologue scolaire] et justifiant de [la] quasi-absence de travail. »
3/ Il se conclut par l’information que les rapports hebdomadaires seront lus, que le psychologue sera éventuellement interrogé sur le détail de ses interventions qui seront également appréciées dans le cadre de la réunion de synthèse.

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