Un médecin, directeur d’une association qui gère un centre de post-cure, met en cause une psychologue « ayant entretenu une relation intime avec un résident ».
D’autres faits sont avancés concernant des perturbations de patients, par ailleurs déjà en difficulté et fragilisés, perturbations liées à la présence de cette psychologue, dont l’une des fonctions est d’assurer des entretiens réguliers avec les résidents, dans le cadre de la prise en charge.
La démarche du demandeur, qui s’est adressé à l’inspection du travail, vise à « informer » la CNCDP et à lui demander de « prendre position en tant que garant des bonnes pratiques dans un champ aussi sensible. »
La CNCDP relève dans ce dossier deux questions distinctes :
– l’accusation d’abus de pouvoir de la part de la psychologue, thérapeute, vis-à-vis d’un patient dans un établissement recevant des personnes en difficulté ;
– un malaise institutionnel « rompant totalement la sérénité de la relation d’aide », créé par la situation décrite ci-dessus et un conflit du travail, pour lesquels la CNCDP n’est pas compétente.