Dans le contexte d’un divorce conflictuel, un père se plaint des « aspects tendancieux » du compte-rendu d’une psychologue consultée par la mère de leur enfant au sujet d’un abus sexuel dont se serait rendu coupable ce père. Cette consultation intervient après une expertise judiciaire favorable au père, ce dont la psychologue n’a pas été informée.
Il reproche à cette psychologue de « porter gravement atteinte à [son] honneur d’homme et [son] intégrité de père » en transformant une suspicion en accusation sans l’avoir rencontré, lui, le père. Il conteste sa compétence relative aux « questions suggestives » qu’elle pose à l’enfant et qui interviennent après de multiples interrogatoires. Enfin, il doute de l’impartialité de la psychologue qui ne distingue pas, selon lui, sa parole de celle de la mère de l’enfant.
Le requérant interpelle la CNCDP sur l’incompétence de cette psychologue (dont il ne conteste pas la bonne foi) qu’il estime d’autant plus grave qu’elle exerce pour une association réputée pour son travail dans le domaine de la maltraitance.
Pièces jointes Compte-rendu d’entretien de la psychologue.
Rapport d’expertise du psychologue commis par le J.A.F (Juge aux Affaires familiales).
Compte-rendu du centre de médiation familiale.
Divers articles de presse.