Une psychologue, qui exerce depuis un an dans un département d’Outre-mer, adresse à la CNCDP un texte destiné à devenir une communication scientifique. La recherche s’appuie sur des groupes de paroles d’enfants de 8-12 ans qui constituent une « population à risque. »
Cette psychologue s’interroge sur le statut d’une pratique courante, « la correction physique » dans les familles et aussi dansl’institution scolaire, sur son secteur d’activité. Elle se demande comment l’Ecole peut « opposer un modèle éducatif qui favorise le progrès par la diminution de la correction physique. »
La psychologue « soumet » àla CNCDP son travail de recherche « Approche de la Bien Traitance« , dans l’attente de réflexions éthiques sur la définition du handicap mental, en vue de lui donner la suite qu’elle jugera nécessaire.
Face à toutes les questions soulevées, la CNCDP retient deux points :
– les corrections physiques repérées à l’école et dans les familles ;
– le fait pour un psychologue d’être amené à connaître, dans sa pratique et dans son travail de recherche de telles situations.