Une psychologue dans une maison d’arrêt est sollicitée par l’avocat d’un détenu qu’elle « voit en entretiens ». Dans sa lettre à la psychologue, l’avocat demande si le détenu « a fait des progrès, notamment vis-à-vis de la prise de conscience de la gravité de l’acte pour lequel il va être jugé », si son raisonnement « est plus clair du fait qu’il ne boit plus » et « s’il fait preuve de regrets ».
La psychologue interroge la Commission afin de savoir si elle est habilitée à répondre à ces questions, « ce que deviennent le secret professionnel et la neutralité auxquels est tenu le psychologue » en cas de réponse.