Le requérant demande l’avis de la C.N.C.D.P.sur un courrier rédigé à son encontre par un psychanalyste – psychologue clinicien et directement adressé à l’avocat de la partie adverse sur la demande.de celui-ci. Ce courrier a été utilisé dans une procédure juridique l’opposant à son ex-compagne, mère de ses deux enfants. Cette dernière a demandé que le père, qu’elle considère comme dangereux pour leurs enfants, exerce son droit de visite en présence d’une tierce personne.
Le requérant n’a jamais été reçu par le psychologue et ignore si ses deux filles lui ont été présentées.
Le psychologue précise dans son courrier qu’il donne l’avis qui lui a été demandé « à partir des pièces » transmises par l’avocat.
Le requérant joint à sa lettre un très volumineux dossier comprenant de nombreux échanges épistolaires entre les deux parents et des photocopies de différentes pièces juridiques (enquêtes sociales, assignations en référé, conclusions d’appel, etc …) Ces pièces figuraient aussi dans le dossier transmis par l’avocat au psychologue.
Le requérant demande à la Commission :
1. de « bien vouloir [lui] indiquer si le psychologue concerné a déjà fait l’objet de réactions semblables de la part d’autres personnes s’adressant auprès de votre Commission …
2. et s’il est possible que la Commission ou le Syndicat des Psychologues puisse agir afin que ce genre de comportement ne se reproduise pas à l’égard d’autres personnes ».