Dans le cadre d’un conflit parental, la Commission est sollicitée pour rendre un avis sur un dossier concernant la révision du mode de garde des enfants.
Le requérant est le grand-père maternel des enfants. Il dit avoir un pouvoir pour remplacer sa fille auprès de la justice.
Quatre ans après le divorce, au terme duquel le juge a confié la garde des enfants à la mère avec un temps de visite pour le père (un tiers du temps), ce dernier demande une révision du jugement pour obtenir un temps de garde supérieur.
Dans un premier courrier, datant d’août 2004, et en vue d’une audience devant se tenir en septembre, le requérant sollicite la CNCDP sur les conseils d’un parlementaire, afin qu’elle établisse une « contre-expertise à celle établie par » une psychologue, dans le cadre d’un réexamen des temps et modalités de garde des enfants.
Ce premier envoi, s’il comportait de nombreux courriers, ne contenait aucun document émanant de la psychologue.
Dans un second courrier, sur demande du président de la CNCDP, le requérant adresse à la Commission la copie du rapport d’enquête sociale rédigé par la psychologue et proposant en conclusion « à titre provisoire une mesure de résidence alternée sur une semaine ». Il joint des compléments d’information, notamment ce qu’il intitule contre-expertise, un document établi par un médecin, un avocat et une psychologue, membres d’une association, qui confirme que « le rapport [d’enquête sociale], avec des révélations sollicitées et sans recherche de véracité, n’est pas crédible ».
Même s’il dit souhaiter une contre expertise à celle faite par la psychologue, le requérant ne pose pas de question à la CNCDP. Il estime que cette psychologue aurait produit « un rapport partial, qui par sa présentation et dans l’écriture, justifie des faux, fait croire à des preuves ».
Pièces jointes:
- lettre du Conseil de l’Ordre des médecins en réponse au requérant
- lettres des députés en réponse aux courriers du requérant
- lettre à France Inter
- sur demande du président de la CNCDP (après un premier courrier), copie du rapport d’enquête sociale, commenté, abondamment annoté et souligné de la main du requérant, raturé.
- contre rapport de l’enquête sociale, réalisé par le requérant (analyse ligne après ligne du document fourni par la psychologue)
- contre expertise d’une association, commentée, annotée et non signée
- deux récapitulatifs chronologiques de l’histoire du couple
- résumé des audiences et conclusions du Tribunal de Grande Instance
- lettre de la mère des enfants adressée au bâtonnier, concernant des difficultés avec un avocat