Divorcée depuis plusieurs années, la requérante sollicite l’avis de la Commission sur un rapport d’expertise psychologique de la famille qui avait été demandée au moment de son divorce par la juge aux affaires familiales. Elle souhaite que la Commission « évalue la qualité de cette expertise ainsi que sa conformité au Code de Déontologie des Psychologues, dont [elle] détient un exemplaire et dans lequel [elle] relève plusieurs points cruciaux auxquels cette expertise ne [lui] semble pas correspondre ». Elle dénonce en particulier :
– le fait que la psychologue « favorise la version des faits donnée par [son] ex-mari » dans le traitement des deux parents,
– le caractère insultant des jugements de la psychologue expert qui tend à « minimiser [sa] vie de femme maltraitée » et qui se permet de juger la mère de la requérante alors qu’elle ne l’a jamais rencontrée.
Elle évoque également :
– le non-respect du délai d’envoi du rapport à l’issue de l’expertise (2 mois et demi au lieu de 2 semaines)
– la prise de contact, au-delà de ce délai, avec une association qui s’était chargée d’organiser des « droits de visite médiatisés » entre sa fille et son ex-mari.
Pièces jointes :
– le rapport d’expertise psychologique (Août 2000),
– un texte de 4 pages intitulé par la requérante « Commentaires sur le rapport d’expertise et rétablissement de la vérité »,
– 2 certificats médicaux (1999) établis à la suite de disputes conjugales,
– un procès verbal de constat d’huissier demandé par la requérante « aux fins de procéder à toutes constatations utiles concernant le déroulement de l’exercice du droit de visite » du père à sa fille (une enfant de 3ans).