Deux psychologues saisissent la CNCDP pour signaler le "manquement flagrant à la déontologie" qu’ils ont perçu dans la communication orale d’un enseignant-chercheur en psychologie, lors d’un congrès. Selon les demandeurs la personne incriminée « apporte un exemple qui disqualifie les thérapeutes… Elle va jusqu’à évoquer des « passages à l’acte », la perte du sens de leur missions et la « honte » qui en ressort ».
Au terme de cette présentation, les demandeurs formulent dans les termes suivants leur interrogation à propos de cette personne :
« Elle ne prend pas le soin préalable d’informer les thérapeutes concernés de son intention et ne leur soumet pas son texte.
Ensuite elle présente une famille qu’elle n’a jamais eue directement en charge et dont elle a seulement entendu parler dans le cadre d’un travail collectif d’Intervision.
Enfin, un certain nombre d’éléments apparaissent dans ses propos qui permettent, sans pour autant les nommer, de reconnaître explicitement certains des thérapeutes impliqués dans la situation clinique. »
Les demandeurs contestent "la méthodologie, la validité et la légitimité" du contenu de la communication.
Ils concluent en signalant qu’ils informent divers organismes et qu’ils attendent une réponse de la part de la CNCDP.