La FFPP a été interpellée par la Turkish Psychological Association afin d’apporter son soutien aux collègues universitaires et praticiens en psychologie. Ils demandent aux universitaires et associations professionnelles européennes, notamment :
- d’envisager des partenariats en termes de bourses de recherche, d’invitation à poursuivre leurs travaux universitaires.
- de fournir des fonds de recherche pour aider les psychologues qui ont été interdits à quitter le pays, afin qu’ils puissent poursuivre leurs recherches dans le pays et soutenir leurs moyens de subsistance.
Après le référendum, où les Turcs étaient appelés à se prononcer sur dix-huit articles constitutionnels rédigés sans débat public, et dont l’objectif est de remplacer le régime parlementaire par un régime présidentiel sans séparation des pouvoirs, l’état d’urgence a immédiatement été prolongé de trois mois sur tout le territoire.
Les représailles contre nos collègues psychologues et universitaires sont de plus en plus préoccupantes :
– retrait de la liberté de pensée,
– retrait du libre droit au travail,
– emprisonnement arbitraire massif,
– retrait du libre droit de circulation.
La Fédération Française des Psychologues et de Psychologie soutient dans leur combat ces confrères et consœurs mis à mal par un régime autoritaire qui les prive de leurs droits les plus élémentaires. Elle appelle les psychologues et les universitaires de France à dénoncer cette politique auprès de leurs élus. Elle appelle le gouvernement français à user de tous ses moyens pour mobiliser les forces tant au niveau national qu’européen pour amener le gouvernement turc à rétablir les libertés dont ils privent injustement nos collègues. Elle va développer une initiative pour contribuer aux échanges de soutien.