Catégorie : Communiqué FFPP Publication : dimanche 18 décembre 2016 20:04 Affichages : 18717
Le 29 novembre 2016, le plan « Bien-être et santé des jeunes » a été lancé en présence du Président de la République et de quatre ministres : Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes et Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Ce plan a été élaboré sur la base d’un rapport réalisé par Marie-Rose Moro, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, et Jean-Louis Brison, inspecteur d’académie – inspecteur pédagogique régional.
Les président(e)s ou secrétaires généraux de la FFPP, de l’ACOP F, de l’AFPEN et du SNP étaient invité(e)s et présent(e)s.
Ce plan comprend un certain nombre de mesures, issues des conclusions de ce rapport, qui seront mises en œuvre par les différents ministères concernés. Plusieurs de ces mesures donneront lieu à des expérimentations futures dans les académies de Versailles, Nancy-Metz et Nantes.
Les grandes orientations du plan d’action sont les suivantes :
- L’accès en ligne à des informations de santé fiables et à des ressources géolocalisées
- Un accès facilité aux consultations de psychologues : le « Pass santé jeunes »
- Une coopération pluri-disciplinaire
- Une permanence pour les professionnels des établissements scolaires du second degré et des universités rencontrant des jeunes en difficulté
- Les maisons des adolescents, piliers du dispositif
- Des professionnels sensibilisés et formés
- Un corps unique de psychologues de l’Éducation nationale
- Des structures de prise en charge psychologique plus nombreuses dans les établissements d’enseignement supérieur
- La psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent : une discipline renforcée sur tout le territoire.
Une convention nationale a également été signée entre le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère des Affaires sociales et de la Santé pour promouvoir un pilotage national et local en faveur de la santé et du bien-être des jeunes.
Mieux identifier les signes de mal-être ou de souffrance, aider ces jeunes à y faire face, les orienter vers les professionnels compétents, faciliter les interventions précoces, diversifier et améliorer les prises en charge tout en réduisant les inégalités, voilà quelques directions essentielles qui marquent ce plan.
Lors des discours et tables rondes de présentation, les psychologues ont été énormément cités et on peut y voir un indicateur des attentes institutionnelles les concernant, même si le rapport lui-même justifie une attention soutenue pour donner acte à ces engagements. Ces orientations doivent en particulier être mises en lien avec le nouveau statut des psychologues de l’éducation ou l’extension des expérimentations signalées à l’occasion du communiqué FFPP du 8 novembres visant les évolutions potentielles de notre système de soin.