Dans un contexte de séparation parentale, le demandeur saisit la Commission au sujet d’une attestation rédigée par une psychologue exerçant en libéral sur un formulaire pré-formalisé par un avocat. Le jugement final a déjà été rendu, fixant la résidence des deux enfants chez la mère, avec un week-end sur deux chez le père ainsi que la moitié des congés scolaires. Le demandeur estime que « le juge dans ses conclusions a puisé beaucoup d’éléments dans cette attestation pour (le) qualifier de père à l’influence psycho négative ».  

La psychologue a reçu en consultations les deux enfants, âgés de huit et onze ans, avec leur mère, sans que le père en ait été informé ni en ait donné son accord. Le demandeur précise que le contenu de l’attestation le rend responsable  « des maux de ses enfants » et contient des faits rapportés par la mère, portant sur son comportement qualifié d’agressif, et repris dans l’écrit comme des faits constatés. La psychologue n’a cependant jamais rencontré le père des enfants.

Peu de temps après, le demandeur consulte pour ses enfants un psychiatre en Centre Médico Psychologique pour enfants, qui « ne met en évidence aucun trouble des enfants ». 

Le demandeur interroge la Commission sur le droit de la psychologue sollicitée par la mère à fournir « contre rémunération » un tel écrit, et ce « sans qu’aucun magistrat ne lui en fait la demande ». Il questionne également sur le fait qu’elle n’ait pas demandé son accord pour recevoir les enfants alors qu’il a l’autorité parentale. Il souhaite que la Commission lui indique « le détail des abus de (cette psychologue) et les conséquences de ces actes » ainsi que les « articles du code civil ou pénal devraient lui permettre de (s’) opposer à cette attestation dans le respect de (sa) dignité et de (ses) droits.» 

Documents joints :

– Copie de l’attestation fournie à la mère par la psychologue, pré-formalisée par l’avocat.

– Copie des dossiers patients des deux enfants remplis par le psychiatre du Centre Médico-Psychologique pour enfants consulté par le père.

 

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