La requérante (probablement psychologue) a travaillé deux mois dans un CMPE (Centre Médico – Psycho – Educatif) et s’est trouvée en désaccord avec les orientations de cette structure. Elle dit avoir « entendu parler de plusieurs situations » (décrites par une psychologue, Mme D, et une infirmière) sur lesquelles elle s’interroge quant aux éventuelles suites à donner, notamment « écrire aux autorités compétentes » et « quelles sont-elles ? ». La requérante ne dit pas clairement quel statut elle a dans cette situation ; elle précise simplement qu’elle a travaillé pendant 17 ans en AEMO judiciaire comme éducatrice spécialisée (avec diplôme de psychologue) puis « un an et demi dans une petite association où [elle a] rencontré un peu le même genre de problème.
Les faits dont elle a entendu parler concernent :
– un cas de temps de garde non respecté par un père.
– plusieurs autres cas de suspicion de maltraitance et abus sexuels sur des enfants.
Elle joint à son courrier la lettre, rendue anonyme, adressée au médecin-chef du CMPE et au directeur de l’hôpital, lettre dans laquelle elle fait état :
– de ses « interrogations concernant des orientations du CMPE, s’agissant de garder sous silence des informations concernant des abus…sur des enfants »
– du fait que « les positions des professionnels [lui] ont parues un peu légères avec une certaine tendance à banaliser, et [l’] ont inquiétée ».
Elle dit ne pas « connaître les enfants intéressés ni le contexte de ces situations ». Elle termine cette lettre en disant que « n’étant pas en phase avec ces orientations professionnelles [elle a] préféré suspendre son activité au sein du CMPE ». C’est au sujet de cette lettre que la requérante sollicite l’avis de la CNCDP.